Catherine Leroy a vécu l’âge d’or du photoreportage : le Vietnam est le premier et dernier conflit non censuré. Après 1975, les Etats-Unis comprennent qu’une guerre se gagne (ou se perd) aussi sur le front des images…
[/vc_row]Les travaux de la photojournaliste française ont été publiés notamment dans la presse internationale et dans les magazines aussi prestigieux que Life, Look, Time et Paris-Match. Elle a été la première femme à remporter le prix George Polk de la photographie d’actualité, qui lui a été décerné pour sa couverture de la bataille de la colline 881.
Catherine Leroy a également été la première femme à recevoir la médaille d’or Robert Capa, qui lui a été décernée pour sa couverture de la guerre civile libanaise en 1976.
Au delà des images, les correspondances (publié sur le site de la fondation Catherine Leroy) de Catherine Leroy avec ses parents sont très touchantes. Elle relate les évènements et sont état d’esprit sur un ton assez « léger ». Ces correspondances nous immergent dans la vie intime et le quotidien de Catherine Leroy.
Durant la bataille de la colline de Hue, Catherine Leroy réalise cette photographie illustrant l’impuissance d’un infirmier auprès de son camarade mort. C’est plus qu’une seule photographie mais une série de photo, une chronophotographie qui permet de mieux situer l’action et les différentes émotions exprimées par le soldat à cet instant.
Elle avait un sens très physique de la proximité, elle voulait être là, très proche, collée. Elle ne travaillait pas avec des zooms ni des téléobjectifs : le zoom, c’est les jambes. Robert Pledge, journaliste
La photo sera publiée par de nombreux journaux.
A mon sens elle est une des images les plus forte (avec celle du photographe Nick Ut – La petite fille au napalm) exprimant l’enfer de la guerre du Vietnam. Techniquement, Catherine Leroy est extrêmement proche du sujet et cela renforce l’immersion du spectateur dans la scène.
La photo montre un infirmier américain essayant de sauver un soldat gravement blessé, mais dont les efforts ont malheureusement été vains. Le secouriste, submergé par l’émotion et l’épuisement, s’effondre de douleur sur le corps de son compagnon d’armes.
Cette photographie a été publiée dans des magazines tels que Life et Paris Match, et est aujourd’hui considérée comme l’une des images les plus puissantes de la carrière de Catherine Leroy.
Elle décède en 2006, à l’aube de ses soixante ans, son travail est aujourd’hui mis en valeur grâce à la Dotation Catherine Leroy.
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