C’est une première photo « complexe » pour un sujet simple… celui du monde des « Bisounours »
C’est en parcourant l’ouvrage collectif « Les tyrannies de la visibilité » (Sous la direction de Nicole Aubert – Claudine Haroche) et en me remémorant mes enseignements à la Fac sur la « surveillance » de Michel Foucault (« Surveiller et punir« ) que l’idée de cette série est née.
La visibilité, voir « l’ultra » visibilité sur les réseaux sociaux est devenue un sujet dominant (parents, enfants, adultes…). Il faut être visible pour « exister » et paradoxalement ces plates formes vous offrent la possibilité de « bloquer » les sujets / les personnes indésirables… Pour contourner ce blocage… c’est plutôt simple… il suffit de créer de faux comptes. Je ne vous apprends rien.
De fait, le langage sur les RS est particulier voir paradoxale. Certains se sentent observer (à la « sauce » de Michel Foucault et sa « fameuse figure architecturale du panoptique » : On sait qu’on est observé mais on ne sait pas par qui et quand = > aujourd’hui la forme moderne serait celle du bracelet électronique).
En gros, c’est le must de la surveillance … sachant que le sujet est observé on créée sa propre « norme » pour éviter d’être sanctionné, éviter toute déviance.
D’autres identifieront les personnes malveillantes pour sans écarter comme il est bon de le faire avec les harceleurs professionnels en passant par le black-listage pour ne pas être visible et tenter de garder une forme d’expression individuelle sans auto-censure.
Pour illustrer mes propos je vous propose une métaphore celle de l’enfant dans le ventre de sa mère avant l’accouchement : Ne pas sortir (accoucher) c’est mourir, sortir c’est prendre le risque de contracter une maladie.
En langage sociologique : Ne pas s’exprimer c’est « mourir », prendre la parole c’est prendre le risque d’être jugé.
Le mot « RISQUE » est donc le pivot à négocier notamment sur les réseaux sociaux. Il faut savoir contrer les actes malveillants pour garder la liberté d’être soi !
Je terminerai rapidement sur l’idée du « black-listage » qui en soit si il peut être facilement détourné par des personnes malveillantes évolue techniquement au sein même des réseaux sociaux, puisque depuis peu de temps, Instagram vous propose de blacklister un utilisateur ET les nouveaux comptes qu’il pourrait créer par la suite…
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